A la recherche d'un sccop (suite)

Visiteur Messages : 6 Age : 39 Localisation : Genève

La réceptionniste ne se laissait pas faire, mais cela ne gênait guère la journaliste. Elle avait plusieurs fois du forcer des portes et cela ne lui faisait pas peur. La menace à moitié voilée concernant les avocats la fit sourire.

- Il n’y avait pas de menace dans mes propos, je fais uniquement mon travail de reporter. Vu qu’on m’a tiré dessus, j’estime que j’ai le droit de savoir pourquoi. Et par mon métier, le monde a le droit de savoir.

Sans se départir de son sourire, elle continua.

- Mais pour le moment, une entrevue avec les personnes mentionnée me suffit. Si l’explication que je recevrais me convient, il n’y aura pas de raison que j’attaque votre société par le biais de mon avocat.

Elle regarde autour d’elle cherchant un siège du regard.

- Je vais attendre ici qu’une de ces personnes me reçoivent.

Sans attendre de réponse elle se dirige vers un siège et s’assoit. Elle sort de son sac un petit bloque-note et commence à écrire.

Invité

Marion regarda la femme aller s’assoir. Les lèvres pincées, elle hésita un instant à faire appeler la sécurité pour la faire jeter dehors manu militari. Mais la raison revint très vite. C’était le meilleur moyen de perdre son emploi…

Elle prit quelques secondes pour reprendre contenance, chasser ses préjugés peu reluisants sur les journalistes et rassembler son courage pour déranger encore une fois la Directrice.

Debout devant la grande fenêtre de son bureau, Viktoria regardait la rue en contrebas, perdue dans ses pensées. La sonnerie de son téléphone de bureau la fit sursauter. C’était Marion.

— Oui, Marion ? Une journaliste ? Qu’est-ce qu’elle veut ? Ben voyons ! Non, ne vous dérangez pas, je vais descendre.

Quelques minutes plus tard, la Directrice d’Ordre et Vigilance sortit de l’ascenseur, adressa un petit hochement de tête à l’hôtesse d’accueil et se dirigea directement vers la journaliste.

Vêtue d’un tailleur blanc parfaitement taillé pour sa silhouette athlétique et généreuse, la jeune responsable de la société rayonnait d’un charisme indéniable. Sa beauté naturelle était sublimée par son sourire dont elle avait le secret, un sourire désarmant, hypnotique et charmeur. Son français bien qu’impeccable désormais était teinté d’un accent qui trahissait ses origines baltes.
Elle tendit la main à l’autre femme.

— Bonjour et bienvenue chez Ordre et Vigilance. Je suis Mademoiselle Palaitis, la Dirrectrice.

Son et son attitude étaient sincères.